Ce que je suis: Pour vous la faire courte, je suis une cyborg, une cyborg ratée. J'ai subis une opération du cerveau qui a foiré. C'est pour ça que je suis autant en vrac. Je vous jure, avant, j'étais une fille drôle, sans prise de tête, sympa et tranquille. Maintenant, je suis plutôt une fille fragile et instable, sujette à des sautes d'humeurs impressionnantes. Ne m'en voulez pas si je vous crie dessus quelques secondes après avoir éclatée de rire, d'accord ? Vous l'avez compris, je ne suis pas non plus du genre à tourner trente ans autour du pot. Non, moi, je suis une fonceuse, le genre de fille qui court et qui réfléchit ensuite, cette fille, là, qui en à rien à foutre des conséquences de ces actes. J'ignore si ça, c'est à cause de l'opération ou si j'ai toujours été comme ça. Au pire, on s'en fout, non ? Je dis aussi presque tout le temps la vérité, mais je sais que c'est la plus part du temps à cause de l'opération. Non pas que je sois une menteuse, mais parfois, c'est bien de ne pas tout dire, non ?
Enfin bon, je vous vois tout effrayé mais vous savez, j'ai un ou deux bons côtés, hein ! Par exemple, je suis quelqu'un qui à un bon instinct, qui réfléchit rapidement et qui est doté d'un bon sens logique. Je suis aussi une perfectionniste, donc vous pouvez compter sur mon travail. Et puis je suis quelqu'un de très amical, de très affectueux. Je recherche toujours la compagnie des autres même si la mienne est un peu dur à gérer pour les autres. En vérité, je crois que quand mes changements d'humeurs me laissent tranquille, je suis quelqu'un d'assez agréable.
Ce que l'on dit de moi:
" Victoria ? Une vraie déception ! Cette fille fait honte à notre famille, à notre histoire, à notre passé. Parfois, j'aimerais que ce ne soit pas mon enfant. Elle tient sans doute de sa mère... "
Son père
"Hum... Oui, c'est une jeune fille très gentille. Elle a tellement souffert que son père ne l'accepte pas comme elle est, puis du départ de James et des effets secondaires de son opération. Tout ça l'a tellement fragilisé... "
Sa belle-mère
" C'est une brave fille, toujours prête à travailler, même si elle doit bosser pendant des heures pour atteindre le résultat demandé. Et puis elle fait de l'excellent travail. Paraitrait qu'elle a pleins de problèmes, bah je l'ai jamais entendu se plaindre ou quoi que ce soit. Franchement, je regrette qu'elle est décidé de faire les Jeux, je perd une de mes meilleures employés pendant une longue durée. "
Son patron
" Je suis amie avec elle depuis... Wahou, ça va faire 7 ans cette année ! Quand on s'est connue, elle était pas plus haute que trois pommes et c'était une vraie furie, toujours à faire des bêtises. On en a fait beaucoup ensemble d'ailleurs ! Bien sûr, elle a changé mais ça reste une très bonne amie.J'essaye de la soutenir dans ce qu'elle traverse actuellement. C'est vrai que ces sautes d'humeur peuvent être... gênantes mais Victoria reste Victoria. Je l'aime et elle va me manquer ! "
Une amie
Mon passé c'est toute une histoire:
" Hé, poupée, comment une fille comme toi c'est retrouvé mécanicienne ? " Bonne question, gros naze. Lui, le gros naze là, il n'a ni nom, ni visage. Non, en fait, le gros naze, c'est juste l'histoire de ma vie. Comment une fille comme
moi est devenue mécanicienne.
Une mère ? Pour quoi faire ?▬ Une fille comme moi ? Vous devez vous demandez qui je suis alors, n'est ce pas ? Je suis la fille du Docteur Marshall Hooker, un chirurgien spécialisé en neurologie, dernier représentant d'une grande famille de génie, originaire du Texas. La plupart des membres de la famille Hooker sont soit médecins, soit avocats, soit membre d'un gouvernement quelconque. Vous voyez, ce genre de grande famille, celle où on a pas sa place quand on est juste normal. Parfois, je me dis que je devrais être plus indulgente. Après tout, c'est grâce à cette famille que j'ai toujours vécu une vie sans problème d'argents, une vie facile et confortable.
Apparemment, je serais née en Colombie, un peu avant l'explosion des conflits. En vérité, je n'en ai aucun souvenirs puisque nous avons déménagé au Brésil très tôt, avant même que je ne sache marcher. Je ne me rappelle ni de mon pays d'origine, ni de ma mère. Mon père n'ayant jamais été marié avant ma naissance, ou simplement en couple officiel, je le soupçonne sincèrement de m'avoir eu avec une pauvre gamine pauvre et de m'avoir arraché à elle dès ma naissance avant de fuir le pays, sa fille chérie sous le bras. Oui, c'est quelque chose qu'il aurait pu faire, persuadé d’œuvrer pour mon bien. Mon père, il faut le savoir, me portait à l'époque un amour inconditionnelle, convaincu que j'étais la petite fille la plus parfaite qu'on pouvait avoir. Il pensait que j'étais promu à un bel avenir, certain que j'avais hérité de son intelligence hors normes et de toutes les qualités de son côté de la famille.
Nous avons donc déménagé au Brésil, où quelques mois seulement après notre arrivé, mon père s'est marié avec une jeune et gentille femme, Claire. Pauvre fille. Elle méritait tellement mieux que mon père. Claire avait déjà un fils, James. Il avait deux ans de plus que moi mais je l'ai toujours considéré comme un frère. Plus tard, Claire et mon père eurent une autre fille Sophie. Elle a quatre ans de moins que moi et très sincèrement, je ne l'ai jamais aimé, en tout cas pas comme j'ai aimé James. Aujourd'hui, je me dis que contrairement à beaucoup d'enfants, je n'ai pas vu ces nouveaux frères et sœurs comme des menaces. Je n'ai jamais été jalouse d'eux, de l'amour que mes parents leur portait. Mais en fait, c'est normal. Bien qu'il aimait ses enfants, mon père me préférait moins, considérant que j'étais meilleure qu'eux, plus belle, plus intelligente, plus... parfaite ? Oui voilà, j'étais sa fille chérie, celle qui serait exceptionnelle.
Apparemment, je suis un génie.▬ Mon père a rapidement pris une décision très importante. Quand nous aurions 9 ans, James, Sophie et moi, il nous ferait passé un test de QI pour être sûr que nous étions bien des petits génies. A l'époque, personne ne vit de mal à ça et nous nous plions tous à cette exigence, peu soucieux de ce qui arriverait si nous rations ce fameux test. Commença alors notre préparation à cette échéance.
A 3 ans, j'ai donc commencé le piano. A 4 ans, la danse. A 5 ans, après l'école, j'avais des cours particuliers. A 6 ans, mon père m'apprenait les rudiments de la médecine. J'étais une bête de concours, une petite poupée parfaite qui apprenait comme une excellent automate. A 7 ans, le rythme s'est accéléré. James venait de passer son test de QI, il était un enfant normal. Mon père était déçu, mais on voyait autre chose brillait dans ses yeux, comme s'il s'attendait à ce résultat de la part d'un enfant qui en vérité n'était pas le sien. C'était une évidence pour lui, James n'était pas au niveau de la famille Hooker. Après son échec aux tests de QI, mon père l'avait complètement délaissé. Mon père détestait l'échec ou l'imperfection. Oui, mon père détestait que tout ne soit pas comme il l'avait voulu lui... Le test de QI était pour mon père, la chose qui devait déterminer si ses enfants étaient voués à un grand avenir ou non. Si on le réussissait, on était des enfants prodigues. Dans le cas contraire, notre père nous considérait indigne d'être de la famille. Ainsi, j'avais donc tout les jours piano, danse, école, cours particuliers en plus des leçons donnaient par mon père. J'avais peu d'amies si j'exceptais James. James était devenu un vrai grand frère, qui me soutenait tout le temps, espérant sans doute secrètement que moi, je réussirais à satisfaire notre père.
Je venais d'avoir 9 ans. Pour mon anniversaire, j'avais eu le droit à ce cadeau si particulier qu'était la visite chez le psychologue chargé de me faire enfin passé ce test. Je me souviens que j'avais regardé mon père ce jour là, droit dans les yeux. Je me souviens à quel point, à cet instant, j'avais eu envie de réussir pour lui. Je crois qu'à l'époque, je pensais que mon père m'aimerait même si je me ratais. Grave erreur. Les résultats tombèrent deux heures plus tard: j'étais normale, comme James. Sans un mot, mon père m'a ramené à la maison. Il ne m'a pas regardé ou adressé la parole pendant trois jours. Le quatrième jour, quand je suis allée lui demander pardon ( pourquoi d'ailleurs, pour quelques malheureux points en moins à un stupide test ? Pour ne pas être un génie ? ), il m'a giflé violemment, me faisant clairement comprendre qu'à présent, je n'étais qu'un échec, une déception, une moins que rien. Oh, bien évidemment, je n'étais plus sa fille. J'avais 9 ans, j'étais une gamine, un bébé vraiment pas préparé à se prendre le mépris paternel en pleine figure. J'ai donc éclaté en sanglots. J'ai pleuré toute la nuit, blotti sous ma couette. Vers 3h00 du matin, James est rentré dans ma chambre, a retiré la couverture et s'est assis à côté de moi. Il m'a consolé un moment avant de me dire: "
Franchement, je ne vois pourquoi tu pleures comme un bébé. Tu es libre maintenant Vic'. Plus de piano, de danse, de cours particuliers... tout ça, c'est terminé. C'est à Sophie d'en baver maintenant. Alors sérieux, arrête de faire le bébé, profite juste de la vie, d'accord ? Demain, tu viens avec moi. "
Plus de leçon de piano alors ? ▬ A 9 ans, j'ai eu la chance de recommencer à zéro ma vie. James avait raison, maintenant, j'étais libre, délivré des espoirs abusifs d'un père malade. D'ailleurs, j'étais délivré de mon père tout court car il ne s'adressait à moi à présent qu'en cas d'extrême urgence. La déception qu'il éprouvait pour moi était dix fois pire que celle qu'il éprouvait pour James. J'étais sa fille biologique. Pour James, il pouvait toujours dire qu'il avait hérité de Claire son intelligence moindre. De mon côté, il était forcé d'admettre qu'il avait mis au monde une enfant tristement banale.
Me voilà donc à 9 ans, en compagnie d'un grand frère très inventif dans le domaine des bêtises avec pour seule surveillance celle d'une belle-mère dépassée par les événements et de plus en plus persuadée d'avoir épousé un psychopathe en règles. Je crois que je plains Claire, trop amoureuse de mon père et surtout trop effrayée pour faire quoi que ce soit, qui a du regardé ses enfants devenir des bêtes de foires sous la tutelle d'un homme violent et abusif. Oui, je la plains, sincèrement.
Je suis devenue très douée pour les bêtises, je me suis fais un tas d'amis et que j'ai plus ou moins laissé tomber l'école. Je revivais ! Je volais des bonbons, me battais dans les ruines, échappais à la surveillance de Claire, embrassais des garçons derrières les buissons, désobéissais, mangeais avec les doigts à toute heure de la journée. L'enfance la plus parfaite de l'histoire. Je me suis trouvée un don pour la vie tout court, celle où on a pas besoin d'être un génie avec un QI surélevé pour exister. James et moi sommes devenus inséparables. A 11 ans, j'ai été délogé de ma chambre par mon père, qui voulait en faire une salle de travail et de dessin pour Sophie, sa nouvelle fille chérie. James et moi partageons la sienne depuis lors. Comme si cela nous déranger vraiment. Nous voyions cela comme une occasion supplémentaire de faire des bêtises. Lui venait tout juste d'avoir 13 ans et entrait donc dans l'adolescence. Ainsi, nous sommes passés des bagarres dans les ruines avec les autres enfants à des sorties plus divertissantes. Je suivais James dans toutes ses soirées avec ses amis ( soirées qui sont devenues de moins en moins sages avec le temps par ailleurs. ), nous quittions parfois la maison pendant des nuits entières. J'ignore si mon père ne le savait pas ou s'il s'en fichait. J'imagine qu'il souhaitait qu'on ne revienne pas. Il en nous aimait plus maintenant.
Deux années passèrent lentement, cette même routine s'installant tranquillement... Mon père redoublait d'efforts avec Sophie, espérant plus ou moins secrètement que la troisième fois serait la bonne, James et moi continuions nos escapades et autres bêtises et Claire était complètement dépassée par tout ça. La vie suivait son cours chez les Hookers. Mon père avait décidé que Sophie passerait son test plus tard, quand elle aurait 12 ans, pour lui laisser le temps de se préparer correctement. James avait arrêté l'école et pour ma part, j'avais découvert que j'adorais les travaux manuels et avais décidé de devenir mécanicienne. Bien évidemment, mon père détestait cette idée. Ou alors il n'en avait rien à faire ? Peu m'importait, je suivais des cours de mécaniques au lieu de m'ennuyer, assise sur une chaise dans une salle de classe, vivant simplement. Oui, la vie suivait son cours.... Et puis ce jour arriva, ce jour horrible ...
J'avais 14 ans. C'était l'anniversaire de James, il avait 16 ans. Étrangement, notre père avait accepté de lui organiser une fête en l'occasion. A la vérité, il semblait même joyeux que ce soit l'anniversaire de son fils. Il nous parla à nous deux toute la journée, un grand sourire sur son visage, une expression de jubilation extrême illuminant ses yeux. La fête fut splendide. James avait réuni tout ses amis, tout le monde était très heureux d'être là pour ses 16 ans. Lui et moi furent même étonné du comportement aimable et sympathique de notre père, qui fut d'une gentillesse incroyable toute la soirée, avec nous comme avec le nombreux invités. Alors que tout était parfait, mon père demanda à faire une annonce. Je me rappelle encore de l'expression étonné mais soupçonneuse de James. J'avais sans doute la même sur mon visage. Nous connaissions notre père, malheureusement. Il attrapa un verre, se présenta aux convives. Puis, il se tourna vers la table où nous étions assis tout les deux, une lueur méchante au fond des yeux. "
Je désirais que vous soyez tous au courant du cadeau que je fais à mon... fils – le reconnaître était un supplice pour lui -
pour son anniversaire. James, pour tes 16 ans, je t'offre la liberté ! En d'autres termes, tu as une semaine pour quitter la maison. Tu trouveras de l'argent sur ton compte. Je ne veux plus jamais te voir, je ne veux plus que tu vois Victoria. Suis-je bien clair ? Oh - ajouta t-il en se tournant vers les invités -
, la fête est finie bien sûr ". Merci papa, pour ce cadeau merveilleux. J'ai bien compris que tu ne m'aimais pas, que tu n'aimais pas James. Mais c'était horrible de m'arracher ainsi la seule personne qui comptait réellement pour moi. A partir de ce jour, tu n'as plus jamais été mon père. Mais voilà, j'étais morte de trouille aussi ... Mon père dégageait James de la maison pour ses 16 ans. Sachant que j'étais une déception encore plus grande pour lui que mon frère, que m'attendait-il à moi ?
Félicitations monsieur, c'est un cyborg ! ▬ Un an a passé. Je suis retrouvé seule, coincée entre Sophie et mon père et Claire. La chambre, celle que je partageais avant avec James me donnait des cauchemars. J'avais 15 ans, et je comptais avec angoisse les jours qui me séparait de mon seizième anniversaire. Après le départ de James, mon père avait recommencé à me parler, mais toujours avec ce ton dur et effrayant. J'avais l'impression d'être redevenue une petite fille de 9 ans sans mon frère, une espèce de gamine incapable de tenir tête à son tyran de père. Bien évidemment, c'est ce que j'étais. J'avais peur, terriblement peur. Mais moins que Sophie, c'était clair. Après le départ de son demi-frère, cette petite chieuse c'était rendue compte d'une chose: si elle échouait au test, sa vie serait comme celle de James, comme la mienne. Et elle ne le voulait, la petite Sophie. Elle voulait être mieux que nous deux. Finalement, le jour de son anniversaire arriva. Papa et elle quittèrent la maison. Ils revirent quelques heures après. Rien qu'en voyant mon père franchir le pas de la porte, j'avais compris: elle avait réussi là où ses deux aînés avaient échoués. J'ignorais ce que je détestais le plus à cet instant: Sophie pour avoir réussi, pour obtenir ainsi l'amour et l'attention qu'on m'avait injustement retiré, ou le sourire de mon père. Il exultait. Enfin il avait réussi. Enfin un de ses enfants était spécial, digne de sa famille. Je les détestais ! Tous ! Claire, Sophie, mon père,. J'aurais voulu m'enfuir, trouver James. Mais la peur m’empêchait de faire quoi que ce soit. Oui, je voyais dans le sourire de mon père qu'il n'en avait pas fini avec moi.
16 ans. La date fatidique était arrivé. Ce matin là, en me levant, j'étais prête à tout. Oui, à tout. Même à mourir. Enfin, c'était le pire scénario que j'avais imaginé. J'attendais, assise sur mon lit dans le noir, que mon père entre dans la pièce pour me tuer. Je regardais en face de moi, parfaitement droite et calme, prête à mourir. Résolument prête à mourir. Quelques minutes s'écoulèrent. Enfin, il entra. Il avait l'air agité. Alors, parce que finalement, j'avais un peu peur de la mort, je ferma les yeux. J'attendis le coup fatal. Coup qui ne vint jamais. J'ouvris de nouveau les yeux. Mon père se planta devant moi, m'attrapa le bras, me secoua, me força à me lever et à le suivre. Il me fit descendre les escaliers puis sortir de la maison avant de me faire grimper dans sa voiture. Il était encore très tôt. Je me taisais, inquiète. Son drôle de manège m'effrayait plus que s'il avait pointé un pistolet sur moi. Enfin, il décida à parler: "
Victoria, grande nouvelle. J'ai enfin réussi à trouver le moyen de te réparer. " Le moyen de me réparer ? Il voulait me réparer ? Que cherchait t-il à réparer ? Nous sommes arrivés à devant un bâtiment qui m'étais familier. L'hôpital où il travaillait. Nous sommes entrés dans l'hôpital. Alors que nous arpentions les couloirs -vides de monde à cette heure si matinal - et sans que j'ai eu besoin de lui poser la moindre question, mon père continua son explication: "
Un ami à moi.. hum ... vient de me vendre un appareil qui permettra d'augmenter ton intelligence. Je suis sûr que tu as entendu parler de ce genre d'appareils. Tu verras, ça va changer ta vie. " La tienne ou la mienne, papa ? Nous étions arrivés devant une porte sur laquelle il était écrit ' Bloc 1 '. Mon père se retourna vers moi, comme il l'avait fait à l'anniversaire de James. "
Bon anniversaire ma puce. "
Oui, merci papa, merci de m'avoir transformé en cyborg pour mon seizième anniversaire. Ce jour là, mon père , le grand Docteur si respectable, viola la loi pour m'implanter dans le cerveau une machine destiné à me rendre plus intelligente. Bien sûr, personne n'était au courant puisque c'était illégal. J'imagine que mon père s'imaginait avoir les compétences nécessaires pour me transformer convenablement. Foutaises. Évidemment qu'il n'y arriva pas, qu'il me saccagea le cerveau. Évidemment que cette opération fut un échec, que cette machine me détraqua pour toujours. Vous savez, cela me rend folle de rage. Parce que mon père, avec ses rêves délurés de grandeur, à détruit ma vie à jamais. J'étais une fille joyeuse, une fille sympa, une fille tranquille qui fait bien son boulot de mécanicienne, qui vit sa vie tranquillement. Maintenant, je suis une expérience ratée.
L'année qui a suivi cette opération, j'ai été victime de tout un tas d 'effets secondaires : maux de crânes, paranoïa, changements d'humeurs imprévisibles. Je suis devenue instable, fragile. Le pire était qu'à présent, je me trouvais dans l'incapacité de mentir. Je ne sais comment, mais la machine m'obligeait à dire tout le temps la vérité. Autant dire que ma vie est devenue un vrai cauchemar, plus qu'auparavant en tout les cas. Oui, voilà, mon père a fait de moi un monstre.
Au final.. ▬ ... après avoir été mis au courant de toutes ces choses, vous devez vous demandez pourquoi j'ai décidé de participer aux jeux, n'est ce pas ? C'est légitime de se demander pourquoi une gosse de riche participe à ces jeux, surtout si elle est sujette à tout un tas de problèmes à cause d'une machine que son père lui a forcé à avoir, dans la plus parfaite des illégalités. La raison, la voilà : Il me fallait une excellente raison de partir de chez moi. En effet, attristé par les effets secondaires de l'opération, mon père parlait souvent d'en pratiquer une seconde, histoire de réparer les dégâts causés par la première. Je commençais tout juste à régler ses problèmes, notamment celui de l'honnêteté radicale, je n'allais pas le laisser toucher une seconde fois à mon cerveau. Alors j'ai dû trouver un moyen de partir de chez moi. Quand l'annonce du lancement de ces ' Search Games ' a été faîte, mon père était très enthousiaste, complètement pour. Personnellement, je trouvais ça vraiment grotesque jusqu'à ce que j’apprenne que j'avais le droit d'y participer. J'avais un métier qui pouvait servir durant les Jeux et j'étais suffisamment âgée. J'avais trouvé mon moyen de m'échapper de chez moi. J'ai donc annoncé à mon père le désir que j'avais de participer à ces Jeux, dans l'espoir de couvrir de gloire la famille Hooker. Bien sûr qu'il y a cru, à ce grossier mensonge difficilement raconté. Il m'a même donné sa bénédiction, cet imbécile. Voilà comment j'ai fui de chez moi, sous couvert d'objectifs chevaleresques. Mais au fond de moi, les vrais objectifs étaient plus terre à terre : ne jamais revenir auprès du psychopathe qui m'avait servi de père et peut-être réussir à retrouver James, quelque part dans le Monde. Parce que je suis sûre qu'il m'attends.
Informations complémentaires
Équipements:
Qu'est ce que Victoria amène avec elle, pour les Search Games ? Tout d'abord, et c'est bien normal, une mallette qui contient tout son matériel - un matériel d'une excellente qualité par ailleurs - pour les diverses réparations et remplacements qu'elle devra effectuer. D'autre part, elle possède une trousse de premier secours, rempli de produits et de médicaments volés à son père: bandages, désinfectants, anti-inflammatoires, cachets pour le mal de tête ou les grippes et rhumes. Un bazar de pilules en tout genre qui pourront combattre les maladies sommaires. ( Oui attention, Victoria n'a pas de quoi sauver quelqu'un à l'article de la mort *ceybeauderêver!*)
Signes distinctifs:
Le second prénom de Victoria, Adrianna, est celui de sa mère biologique qu'elle n'a jamais connu.
La jeune fille possède un tatouage sur son poignet droit. C'est une simple suite de chiffres, sans signification particulière à première vue.
Mis à part l'anglais, Victoria a tenu à apprendre l'espagnol pour rendre hommage à sa mère.
La famille Hooker est originaire du Texas. Victoria n'a jamais fait la connaissance d'un autre membre de sa famille que son oncle, le frère aîné de son père, qui vit en Afrique du Sud.
Victoria est allergique à la pomme et à la banane.
derrière l'écran
Par quel prénom peut-on t'appeler : Gabrielle mais ...
Ton pseudo sur la toile : ... je préfère quand même Abel !
Combien tu as soufflé de bougies : 16 si je sais toujours compter
Comment t'as découvert Search Games : Point Virgule (:
Pourquoi tu as décidé de t'inscrire : Je trouve l'idée originale et très sympa ♥
Tu as lu le réglement ? Alors son p'tit code c'est ? : Validé par Neah
Ta citation favorite : " En vain dans nos champs cultivés, l'imagination cherche à s'étendre "
Le mot de la fin: J'espère que tout va aller dans ma fiche parce que certains détails me donnent l'impression d'être limite. N'hésitez pas si certaines choses ne conviennent pas !
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