Age: 17/08/18 soit 18 ans
Situation : CélibataireMétier : Fleuriste
Origines : Américaine
Passions : La lecture, les plants, les animaux, les histoires, les balades ...
Objectif(s) : Faire le bien autour d'elle et se sentir utile
Caractère : Timide - Rigolote - Douce - Idéaliste - Naïve - Déterminée

Histoire : Il y a maintenant de ça dix-huit ans, Marianna Eva Aragorn a vu le jour à Boston, Massachusetts, été chaud et éprouvant pour Madame Aragorn qui avait déjà une dent contre sa dernière fille, née un mois plus tôt.
Dès son plus jeune âge, elle n’a pas brillé aux yeux de la famille Aragorn. Elle était juste la petite dernière timide, calme, sérieuse, mais qui n’excellait dans aucun domaine important pour eux.
Elle a donc passé son enfance invisible aux yeux de ses parents, ainsi qu’à ceux de sa sœur Lana, pour qui elle n’existait que en photo et encore. Elle se rappelle encore ce jour où un groupe de garçon était venue l’embêter dans la cour et que lorsqu’elle avait appelé sa grande sœur, celle-ci l’avait tout bonnement évité. Elle ne lui avait même pas accordé un regard, rien. Elle avait quitté l’école en pleurant et c’était réfugiée dans un parc où elle aimait passé du temps car il était fleurit et magnifique. A cette époque-là, elle avait déjà une passion pour la nature et les fleurs, mais c’est ce jour là où elle a commencé à avoir une grande affection pour les animaux. Alors qu’elle pleurait, le chien, dont tout le monde avait peur car il était imposant et laid, s’était rapproché d’elle et l’avait léché généreusement. Après ça, elle avait passé beaucoup de temps avec lui, et lorsque, plus vieille, elle déménagea, elle l’adopta et le nomma Brutus. A présent, il se fait vieux et elle appréhende déjà le jour où il va la quitter, c’est pour ça qu’elle pensait acheter un chiot, mais ça c’était avant les jeux.
D’un autre côté, elle aurait surement préféré que sa sœur ainée, Maälia fasse de même. Cette dernière était cruelle avec Marianna, et pour aucune raison valable … Elle ne l’aimait tout simplement pas. Elle n’avait cessé de la rabaisser, de la critiquer, jusqu’à son entrée aux portes de l’adolescence. Mais même à ce jour, Maria reste distante avec son ainée qui la traumatise encore, rien qu’avec un regard.
Heureusement, elle avait Käylana, le seul membre de sa famille qui ne la voyait pas comme une moins que rien et qui la voyait tout simplement. Il n’y a pas de mot pour exprimer à quel point Maria aime sa grande sœur, elle a été son pilier, son exemple à suivre. C’est sa grande sœur, avec un cœur énorme et une oreille attentive à ses problèmes. Elle se sentit presque abandonnée lorsque Kay quitta la maison, comme si une partie d’elle c’était envolée.

Comme vous l’imaginez, dès qu’elle a eu les moyens et l’âge de partir, elle a quitté la maison familiale pour avoir son propre chez elle. Elle a fait de son appartement un vrai havre de paix, avec des fleurs un peu partout dans les pièces, un bon nid douillet pour brutus, deux oiseaux, et un bon lit à baldaquin entouré de livres éparpillés au sol.
Puis il a fallu trouver du travail, et elle fut chanceuse de trouver une annonce qui cherchait une fleuriste alors qu’elle feuilletait le journal. Dès son premier entretient, la gérante fut conquise par la jeune demoiselle qui vit en elle sa passion pour les plants et sa bonne humeur lui réchauffa le cœur. Marianna fut donc rapidement embaucher et servit à la gérante d’assistante car son âge avancé ne l’aidait que très peu. Grâce à ce travail, elle put donc payer son loyer ainsi que ses études, et pu recevoir d’une personne l’amour. Même si elle n’était pas de la même famille, les deux femmes avaient tissés des liens forts, et Maria voyait en elle une grand-mère de substitution. Vous imaginez dans quel état elle était lorsque la vieille femme la quitta, lui léguant la boutique de fleurs. Elle était à la fois émue mais triste et dévastée qu’une personne proche l’abandonne à son propre sort. Mais rapidement la jeune femme se reprit et arrêta ses études pour vivre sa passion.

Aujourd’hui, Maria a fini de faire ses valises et se prépare à quitter son petit appartement douillet pour Paris. Elle regarde une dernière fois ses papiers, regarde les lieux plongés dans la pénombre et, sans envie, ferme la porte à clé derrière elle. Elle prend la direction du second étage de l’immeuble où elle passe voir Brutus. Au départ, Maria avait été têtue et avait acheté des billets pour qu’il puisse l’accompagner. Elle s’est rapidement aperçu que c’était une très mauvaise idée vu son âge avancé. Elle avait donc demandé à l’une de ses voisines de prendre soin de son meilleur ami pendant son attente.
Après un dernier « au revoir », où Maria tenta de ne pas fondre en larme, la jeune femme quitta l’immeuble en direction de l’aéroport. Le trajet fut plus ou moins long, Maria tentant de lire pour se changer les idées, mais la situation était telle que même ses bouquins préférés ne la faisaient plus rêver.
Paris … De ce qu’elle avait entendu, ce fut la ville de l’amour, magnifique, splendide … Elle fut bien déçue en arrivant, mais elle n’en attendait pas plus après les guerres qui avaient grondé. Mais si elle avait fait ce chemin, ce n’était pas pour le tourisme mais pour rejoindre sa sœur. Elle avait peur pour cette dernière qui avait accepté de participer aux jeux pour une raison qui lui était complètement inconnue. Maria avait donc décidé d’aller la voir, en espérant que ce ne soit pas la dernière fois. Elle avait peur pour elle, peur qui lui arrive des malheurs, peur de ne plus jamais la revoir … Elle avait besoin de la prendre dans ses bras, et de lui faire comprendre qu’elle serait derrière elle jusqu’au bout, parce qu’il n’y avait aucun doute, c’était elle la plus forte.