Ce que je suis: Bien qu'équipée d'un arc, ne me confondez surtout pas avec un certain Cupidon, vous risqueriez de vous faire piquer au plus profond de votre chair. Je suis effectivement une personne ayant des tendances sadiques lorsque j'estime que cela est nécessaire, que ce soit pour ma sécurité ou celle de mes proches, mais aussi par simple envie... Contradiction quand tu nous tiens. N'ayez pas peur pour autant, car malgré ça, je suis sociable. Il me faut un peu de temps pour me dévoiler et faire confiance, mais une fois celle-ci gagnée, je suis prête à beaucoup de choses.
Je n'hésite pas à donner un coup de main, ou coup de pied à l'arrière train, j'aime parler, rire, la nature ! Il m'arrive d'ailleurs, de rester des jours entier à contempler en marchant la faune et la flore canadienne. Cela a un côté apaisant et nous rappelle que nous sommes ridicules face à l'immensité de Mère Nature. D'ailleurs, les raids, tout comme les défis, sont de grandes passions. Plus durs ils sont, et plus j'en salive d'avance.


Ce que l'on dit de moi: « C'est une femme charmante mais il ne faut pas se fier à sa beauté uniquement, car elle a un fort caractère, une tête bien remplie mais aussi brûlée. Derrière sa carapace, se cache une personne douce et attentionnée. Gagnez sa confiance et vous ne le regretterez pas. »
Lana, sa meilleure amie.

« Pour moi, le meilleur mot définissant Sarah serait … Aventurière. Elle a malheureusement peur de peu de choses, ce qui lui a valu plus d'un ennui, de ce qu'elle a bien voulu me raconter. Du coup, je m'inquiète pour deux ! Une fois qu'on la connait bien, elle peut alors être différente de ce que vous aviez pu voir d'elle, de l'image que vous vous étiez faite. Je ne suis pas étonnée qu'elle soit partie dans cette course, j'espère surtout qu'elle reviendra indemne. »
Tala, sa mère.

« Cette femme n'en est pas une, c'est un monstre rempli de violence et de haine ! Je l'ai appris à mes dépends, et mon bras droit s'en souvient, croyez moi. Tout ça parce que Madame n'a pas aimé que je sois un peu trop entreprenant. Au lieu de tout simplement me le dire, elle a fait je ne sais quel mouvement, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que mon coude ne se trouvait plus au même endroit, qu'un de mes doigts était retourné.. Bref, si vous la voyez, fuyez rapidement ! »
Dylan, un ex petit-ami.

« Ma première rencontre avec Sarah remonte à 9 ans, si je ne me trompe pas, et on ne peut pas vraiment dire que cela se soit vraiment bien passé. Fort d'une expérience de 15 ans en tant que chasseur, cette petite n'a pas hésité à me tenir tête. Nous étions dans un bar et avions eu une discussion sur la meilleur façon de traquer une proie. Celle-ci a vite dégénérée, jusqu'à en venir aux mains... Où, je dois bien l'avouer avec une certaine honte, elle m'a mis K.O. en deux temps, trois mouvements. Sarah m'a aidé à retrouver mes esprits et m'a gentiment offert un verre pour se faire pardonner. C'est à partir de ce moment, que nous nous sommes rapprochés jusqu'à devenir amis. Et je peux vous dire c'est une sacrée chasseuse ! »
Troy, mentor de Sarah.

Mon passé c'est toute une histoire: Je suis née à Waskaganish dans la Province de Québec, d'une mère amérindienne et d'un père franco-anglais venu dans cette ville lors d'un voyage. Il pensait simplement visiter mais est finalement tombé sous le charme du paysage, et de ma mère. Il faut savoir que notre village est une réserve indienne, alors autant vous dire qu'un blanc venant s'installer et épouser une membre de la communauté a été très mal vu. D'ailleurs, pour eux je n'étais qu'une sang-mêlée, ma mère une traite osant rompre les traditions, et nous n'avions rien à faire ici. Pourtant, nous nous somme battus pour prouver que notre place était auprès d'eux, après tout, mes parents n'ont jamais souhaité rompre les liens avec la communauté. J'ai toujours été solitaire, à part lors de rares rencontres. J'ai rapidement été exclue des autres groupes étant donné mes origines, je subissais les brimades de mes camarade de classe, alors je me réfugiais dans la lecture, et la découverte des paysages. C'est sans doute ce qui explique mon fort caractère et mon esprit bagarreur.

Nous ne manquions de rien, car la nature nous offrait tout ce dont on avait besoin pour vivre. J'ai appris très tôt l'art de la pêche grâce à mon grand-père. C'était vraiment agréable d'être avec lui et de profiter de sa sagesse, il ne m'a jamais rejetée contrairement à d'autres... « Et la chasse dans tous ça? » me diriez-vous. J'ai toujours aimé observer et écouter mes proches chasseurs, du moins mes proches de sexe masculin, car c'était un domaine qui leur était réservé. Du coup, j'ai appris au travers des autres, jusqu'à ma rencontre avec Troy. Je ne vais pas vous parler de celle-ci, étant donné qu'il l'a déjà fait. Je vais évoquer son importance car cet homme a fait de moi une excellente chasseuse. Il m'a appris tout le côté pratique, les différents types de chasses et d'armes utilisées. Si bien qu'aujourd'hui je peux en cas de nécessité fabriquer mon propre équipement, et bien entendu, l'adapter en fonction de la proie et du relief. Une chose qui est sûre, c'est que je ne me sépare jamais de mon arc chéri. Il s'agit pour moi de l'arme idéale, car elle est silencieuse et extrêmement précise. J'aime l'utiliser tout particulièrement lorsque je dois traquer. Cela me donne une poussée d'adrénaline incroyablement forte, je prends mon pied ! D'autant plus s'il s'agit d'une chasse à l'Homme... Le plaisir et l'amusement sont décuplés par ce genre de proie, son instinct de survie l'amène à faire des choses insensées pouvant même le faire courir à sa perte. Vous l'aurez très certainement compris, si vous me donnez le choix entre un arme à feu et un arc, je prends l'arc ! Et l'arme à feu également, il est toujours utile d'avoir plus d'un tour dans son sac.

Pour ce qui concerne cette course, c'est Troy, et oui encore lui, qui m'en a parlé, mais pas en bien. Il trouvait cette idée totalement stupide, sauf qu'au lieu de m'en dégouter, plus il en parlait, et plus j'avais envie d'y aller. Je l'ai questionné pour en apprendre un maximum, et avant de prendre une décision définitive, j'ai pesé le pour et le contre. C'est alors que je me suis rendue compte qu'au final il y avait bien plus de choses positives, et que l'adrénaline et l'excitation que cette course m'apportera étaient bien suffisante pour me lancer ! Je n'oublie pas pour autant le danger qui sera présent, mais cela pourra me permettre de me tester et de voir si je suis capable d'effectuer un travail d'équipe tout en supportant de ne pas diriger, si la solitude ne me manquera pas trop, et de mettre à l'épreuve mon côté casse-cou(illes).