Ce que je suis: Neah est une jeune femme adorable. Elle est posée, réfléchie, un brin malicieuse, et adore peindre. Elle est timide mais sociale, et adore faire de nouvelles rencontres intéressantes. C'est une humaniste dans l'âme, totalement contre les pratiques illégales pour devenir cyborg. Elle tente toujours de dépasser ses peurs et est très franche, peut-être même un peu trop. Elle préfère faire mal en disant la vérité plutôt que de mentir et faire l'hypocrite. Elle n'a pas peur de s'affirmer.

Ce que l'on dit de moi: « Elle passe son temps à être gentille. Sauf si on lui cherche des noises. Elle est magnifique, plusieurs fois j'ai du faire comprendre à des intéressés qu'elle était prise. C'est une battante, j'ai rarement vu une personne aussi déterminée et douce à la fois. Ça a été dur de l'aborder, au début, j'ai bien cru que je n'y arriverai jamais tellement elle peut être timide. Et croyez-moi, aujourd'hui je regrette bien de ne plus l'avoir... »

« Je suis fière d'elle. Elle se débrouille seule, sait ce qu'elle veut, assume ce qu'elle fait, et a des étoiles plein des yeux. C'est pas donné à tous les parents d'avoir une perle pareille. Il est vrai que j'aurais du avoir deux perles, mais Neah me comble déjà de joie... »

« Neah, c'est une grande gueule. Elle fait sa timide mais dès qu'un truc lui plaît pas, elle le fait savoir. C'est juste pour se montrer, je supporte pas cette nana. On dit qu'il vaut mieux être franc que de faire l'hypocrite, mais elle, elle est trop franche, elle fait du mal. Autant qu'elle se barre si ça lui plaît pas, mais qu'elle arrête de l'ouvrir. »

Mon passé c'est toute une histoire:

Childhood ; Je suis née d’un père Français et d’une mère Ecossaise. Ces derniers ont déménagés avant ma naissance, ce qui m’a valu le statut d’Irlandaise. J’ai donc grandi à Galway, en tant que fille unique. Oui, j’étais seule détentrice de leur amour et leur attention, ce qui n’était pas pour me déplaire. Je ne pouvais pas dire que nous étions pauvres, ni riches. Comme mes parents n’ont eu qu’un seul enfant, ils ont pu économiser et de ce fait avoir une vie aisée. Je n’ai jamais été réellement malheureuse. Après certains caprices d’enfant, peut-être, mais en sommes rien de bien sérieux. Plutôt douée à l’école, j’étais loin d’être l’élève modèle et la petite fille parfaite, mais je n’en restais pas moins studieuse et charmante, c’est du moins ce que m’ont raconté mes parents de mes premières années à l’école. Ce qui m’a d’ailleurs valu plusieurs fois des moqueries du type « fille à papa », « sainte-ni-touche » et autres débilités que j’ai très vite pris soin d’ignorer. Si ça n’était pas ça, je n’avais pas peur de crier sur les coupables à quel point ils étaient stupides. Je crois bien que déjà enfant, je n’avais pas froid aux yeux.

All lives aren’t pink ; C’est aux alentours de mes cinq ans qu’on m’a appris que j’aurais dû avoir une jumelle. Une sœur identique qui est morte à notre naissance ; elle était mal formée. Sur le coup, je n’ai pas vraiment réalisé. C’est justement sur cette innocence que mes parents ont joué, ils se sont dit que ça me ferait moins de mal, et que je devais bien finir par l’apprendre de toute manière ; alors autant faire ça en douceur. Mais au fil des années je me suis mise à comprendre ce que cela impliquait, le manque que ça faisait. Oui, j’éprouve un vide immense, une sensation d’incomplet, de ne pas être entièrement bien. Et même si l’origine était toute trouvée, je me suis toujours refusée à l’accepter, je trouve ça ridicule. Comme si cet autre moi inexistant devait m’empêcher d’avancer… je n’étais pas d’accord. Pourtant la sensation de manque a toujours été plus ou moins là, et je ne pouvais y échapper.

First love ; En grandissant, j’ai su m’affirmer. Ma timidité ne m’a pas enlevé ça ; si je préférais rester à ma place, je n’avais pas peur de dire tout haut ce que je pensais, quitte à faire mal. Je me suis fait un petit nom au collège puis au lycée, et je concevais aisément qu’on puisse ne pas m’encadrer. Généralement, c’était réciproque. J’ai eu quelques flirts, quelques amourettes. Lycée terminé, je me suis dirigée vers une école de cuisine qui m’a diplômée au bout de trois ans, l’année dernière. J’ai toujours aimé faire la cuisine, et ce depuis de nombreuses années, pour mes parents principalement. Je me suis perfectionnée, et puis il m’est paru évident que je devais me spécialiser là-dedans.

Il y a trois ans également, j’ai rencontré Devon. Mon actuel ex. Un homme incroyable, je n’ai pas honte de dire que ce fut le coup de foudre, littéralement. Pour l’un comme pour l’autre. C’était la passion, la vraie, celle qui passe trop vite et se consume trop rapidement. On s’aimaient tellement fort… j’ai tout vécu avec lui. La joie, la peine, l’excitation, la surprise, l’euphorie. Et puis l’année dernière, il a eu cette lubie soudaine de se faire implanter des muscles artificiels, des muscles dignes de ce nom. Il est devenu cyborg. Et avec la sainte horreur de ces choses incontrôlables et contre-nature, j’ai préféré rompre avant qu’il ne devienne fou.

The games ; J’ai donc repris ma petite vie tranquille. J’ai déménagé de chez mes parents avec mon salaire de chef cuisinier dans un restaurant modeste. Ce que je vise à présent, ce sont les étoiles, mais surtout ouvrir mon propre restaurant. J’ai pu reprendre celui dans lequel je travail et atteindre le poste de chef, mais je me conforme à ce qu’il a toujours été. C’est pour cela que je rêve de renouveau.

Lorsque j’ai entendu qu’ils lançaient une course folle à travers la planète, j’ai à peine hésité avant de postuler. Mes parents ont très peur pour moi, évidemment, mais j’ai soif d’aventure et de changer d’air ; de me faire un nom et prouver mes capacités. J’ai été choisie par les chefs Australiens, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’espère maintenant que tout se passera pour le mieux…