Ce que je suis: Je suis une jeune fille qui ne montre pas ses sentiments ni ses envies de famille et d'être entourée. Je me suis fabriqué une carapace de dure qui donnerait sa vie pour son peuple - ce qui n'est pas faux soit dit en passant - j'essaie le moins possible de m'attacher aux personnes qui m'entourent, j'ai trop souffert. Je cache aussi mes goûts pour la musique et les choses un peu " niaises ", si l'on peut dire. Cela ne m'empêche pas d'être une jeune femme souriante et optimiste.

Ce que l'on dit de moi: On dit de moi que je suis l'orpheline, d'autres disent que je suis la rejetée. Mes parents sont morts ou bien, ils m'ont abandonnés, personne ne sait vraiment. Mais on me voit comme cette enfant sans famille et sans amis qui compense cette amour perdue par la mécanique et les combats, qui ne parle à personne et qui n'a aucune attache.

Mon passé c'est toute une histoire: « Orpheline ! » Je m'étais retournée, certaine qu'on parlait de moi. J'avais jeté un regard noir vers la personne qui m'avait appelé ainsi. C'était le nom qui me collait à la peau et pourtant, je m'appelais Psamathé, je m'en souvenais parfaitement. Mes parents étaient morts ou bien ils m'avaient abandonné et j'étais alors trop jeune pour m'en souvenir, mais ce prénom, prononcé par ma mère avec douceur me restait gravé en mémoire. Les Atlantes étaient réputés pour leur générosité et pourtant, je m'étais retrouvée seule et personne ne voulait prendre soin de moi. Je m'étais alors débrouillé comme il le fallait, une petite orpheline qui courrait les rues, s'entraînant à grimper çà et là et à se dépasser pour qu'un jour, je sois enfin reconnue. Je vivais près de la forêt, ni trop loin, ni trop près de la ville. Je me souviens que je n'avais pas d'argent et que de ce fait, il me fallait me nourrir de fruits que je trouvais dans la forêt. Je n'avais pas d'amis non plus, jusqu'à ce jour étrange où je courrais pour l'énième fois dans le marché de la ville, un garçon, plus âgé que moi, m'a agrippé le bras « Qu'est-ce que tu fais là ? », je m'étais dégagé de son emprise « Ça te regarde pas, retourne voir tes parents ! » il avait rigolé « Je veux jouer avec toi. » je m'étais mise à courir et il m'avait suivi. J'avais tenté de le semer, mais rien à faire, il m'avait même suivi jusqu'à la forêt. Il s'était arrêté là pourtant. « Tu as peur ? » je lui avais demandé cela sur un ton de défis et je m'étais enfoncé dans la forêt, certaine qu'il ne me suivrait plus. Je m'étais retourné et je l'avais vu, se tenant droit et fier. « Tu sais pas qui je suis on dirait ! Je veux savoir ton nom ! Tout le monde t'appelle Orpheline, mais c'est pas un nom ça. » j'étais revenue sur mes pas, m'arrêtant près de lui. « Je m'appelle Psamathé. » C'était la première personne à venir vers moi et je l'avais laissé faire. On s'était souvent retrouvé en cachette, apparemment il faisait partie des hauts de ce royaume et c'était mal vu qu'on traine ensemble, mais il ne me laissa pas tomber, il m'amena de la nourriture, des habits chauds, on courrait tous les deux, faisant beaucoup de choses de nos journées, il nous arrivait même d'aller jusqu'aux grottes et d'essayer de comprendre l'ancien langage. C'est comme ça que j'ai fait la connaissance d'Éktoras et que nous ne nous sommes plus jamais quitté. Grâce à lui, j'ai pu entrer dans la garde et prouver ma valeur, ça n'a pas été dure et je restais toujours cette orpheline, le pire est que j'étais une fille et que j'étais meilleure que certains. Je m'appliquais afin de me faire un nom. J'ai aussi découvert les engins volants et j'en suis tombé amoureuse. Je cache à tout le monde qui je suis réellement, sauf à Éktoras, il est le seul à savoir combien je suis drôle et souriante, les autres ne me font pas encore confiance où me traitent mal, je les ignore. Mais je n'ai pas à plaindre, j'ai fait beaucoup de chemin pour arriver où je suis aujourd'hui et j'ai même monté les échelons pour être dans la garde Royale. Tous mes efforts n'ont pas été vains et je prouverais au monde que je peux être bien plus que cette Orpheline que personne ne voulait prendre sous son aile. Je crois que les choses peuvent encore changer pour moi, évoluer, certains dans la garde sont curieux à mon sujet et avec l'arrivée des étrangers, il faut se faire une opinion. Même si je crois que beaucoup d'entres eux sont de bonnes personnes, je me demande si parmi eux, il n'y en a pas quelques-uns qui vont amener le mal dans notre existence. Le monde n'est plus celui que l'on connait, j'en ai bien peur.
Aujourd'hui, la chose que je désires le plus, c'est de me retrouver dans la garde personnel d'un membre de la famille Royale.